Le Qi Gong et le Tai Chi m’apportent ce je-ne-sais-quoi, mêlé de paisibilité et de contentement.
Parfois oublier la notion du temps, oublier qu’on existe.
Moments de grâce ou fragments d’éternité?
Qui suis-je?
Amoureuse de la philosophie et de la pensée chinoise, artiste dans l’âme, scientifique par-ici, chercheuse par-là, j’ai une passion pour la poésie du Yi Jing et m’intéresse à ce qui est au-delà de la forme. Je pratique le Qi Gong et le Tai Chi depuis près de 15 ans.
Je recherchais, à l’époque, quelque chose pour me permettre de diminuer le stress des courses incessantes de la vie… Toujours plus vite, toujours plus. Course contre la montre, contre le monde, et au final course contre soi.
Moins pour mieux
Avec le Tai Chi et le Qi Gong, j’ai découvert le « moins », la tranquillité, moins besoin de performance. Au fur et à mesure, la douceur et la lenteur m’ont apprivoisée et laissée percevoir les dimensions subtiles qu’elles recelaient. Rencontre dont il n’a plus été possible de me passer.
L’enthousiasme et le besoin d’explorer m’ont conduite à suivre régulièrement des stages en Belgique, en France, en Espagne, à Taiwan, etc. (étude du qi gong des animaux, qi gong des sons, qi gong spontané, travail sur le souffle, tai chi de l’éventail, tai chi du bâton, Hunyuan Chen, cours sur le mouvement, le Liang Yi Quan etc.). J’ai approfondi mes connaissances et découvert d’autres façons de voir et de faire.
De tous les enseignements, ce sont ceux de ma professeure, Marie Pfiffer, Jean-Luc Perot en Belgique et Maître Rosa Chen à Taiwan, qui m’auront le plus « imprégnée ». C’est d’abord une affinité de sensibilité, mais c’est dans leur pratique et leur transmission que j’ai le plus senti la résonance de ces arts, et cette autre chose dégagée.
Si je remercie chacun des enseignants pour ce qui m’a été permis d’apprendre, je suis infiniment reconnaissante à Marie pour son soutien et ce qu’elle m’a transmis. Enseignement passé avec justesse, simplicité et humilité.
Les premiers mouvements de Qi Gong et de Tai Chi n’auront été finalement que le début d’une longue quête, dont les cours, aujourd’hui, en sont la suite naturelle. Enseigner pour explorer plus et transmettre à d’autres ce qu’elles m’ont apporté.
Il n’a pas de substance, mais on peut le sentir. On dirait qu’il n’y a rien, et pourtant on peut percevoir sa densité, sa finesse, sa fluidité, sa vivacité. De prime abord invisible, il faut bien regarder pour le voir. Prêter attention aux petites choses. Et s’apercevoir qu’il est partout.
Au plaisir de vous rencontrer et de partager avec vous.
Natacha 紫薇 Gentile